Mission pédagogique du jeu d’échecs
Le jeu d’échecs permet de développer la motivation, la
concentration des élèves, d'encourager leur esprit d'autonomie et d'initiative
et de travailler les fondamentaux par une approche différente. Dans cette
logique, une place particulière sera accordée au jeu d'échecs. Des expériences
internationales (comme celles menées par l’ancien champion du monde Garry
Kasparov avec le programme Chess In Schools) sur l'introduction du jeu d'échecs
à l'École tendent à montrer que les enfants qui ont suivi une initiation
réussie au jeu d'échecs ont un niveau de performance plus élevé, toutes choses égales
par ailleurs.
La pratique du jeu d'échecs conduit effectivement à
développer des compétences mobilisant logique, stratégie, rigueur,
concentration, mémoire et capacité d'abstraction, qui sont toutes des facteurs
de réussite. Il convient d'ajouter certains bienfaits observés sur les
apprentissages et en particulier sur l'apprentissage de la citoyenneté, par le
respect des règles et d'autrui. Certaines retombées positives peuvent également
être attendues dans certains cas sur la prévention contre le décrochage
scolaire ou la qualité des liens parentaux, par l'introduction ou la
réactivation du jeu au sein des familles.
Deux conventions-cadres ont été
signées, l'une le 31 janvier 2011 avec la Fédération française d'échecs,
l'autre le 31 octobre 2011 avec la fondation « L'échiquier de la réussite ».
Ces conventions ont pour objet de favoriser l'introduction du jeu d'échecs à
l'École, notamment dans le cadre d'expérimentations, de faire prendre
conscience des vertus de ce jeu en faveur du développement de l'élève et de
faciliter la mobilisation d'un grand nombre d'enseignants sur la pratique de ce
jeu.
Le jeu d'échecs, un outil supplémentaire au service des
apprentissages
Le jeu permet d'installer un environnement favorable à
l'apprentissage, il contribue au développement d'attitudes et d'aptitudes
intellectuelles propices à l'acquisition des compétences du socle commun.
L'acquisition des compétences « mathématiques et culture scientifique » ainsi
que « autonomie et initiative » s'en trouvent facilitées.
La nature même du jeu d'échecs mobilise et entraîne
les capacités de mémorisation et d'anticipation de l'élève, ainsi que de
repérage spatial sur l'échiquier et ses représentations graphiques. Il favorise
l'utilisation d'un vocabulaire géométrique précis ainsi que d'une syntaxe
logique. L'élève apprend à utiliser différents types de codage permettant de
noter un coup ou un moment déterminant dans une partie. La démarche du jeu par
essais et erreurs, par la recherche de causalité, d'équivalence, de temporalité,
vient en appui des enseignements mathématiques et scientifiques principalement
en matière de résolution de problèmes.
La pratique des échecs (niveau collège et lycée)
participe au développement de capacités intellectuelles telles que le
raisonnement logique, l'analyse de problèmes et la mise en œuvre de stratégies
de résolution. Bénéfique au travail de mémorisation et de concentration, elle
développe également le sens de la planification et la créativité des élèves.
Dans le cadre plus spécifique de l'enseignement des
mathématiques, le jeu d'échecs est à la fois support de situations géométriques
variées et générateur de grands nombres. À titre d'exemple, l'introduction des
notions de repérage en classe de sixième, de puissance en classe de quatrième
ou encore de translation en classe de seconde peut s'appuyer de manière
pertinente sur des situations proposées.
(Sources www.education.gouv.fr)
L a grande question qui se pose : Et nous , ou sommes nous de tout cà ? Et nous c'est pour quand ?